(si tu l'oses)
De l’action (tintintintinnnn) , des rires (on compte là d’ssus), du bordel (plein), des cris (évidemment…), de la sueur (la mienne), du chiqué (beaucoup) et du molard (si si), tout, vous saurez tout dans le résumé des aventures estivales de la tribu qui décoiffe !!!
Si tu n’as que 5mns repasse plus tard … On attendait forcément qu’il se passe des trucs, on n’a pas été déçus ^^
Ils nous ont fait du non stop. Des vrais enfants. Possédés par une énergie débordante, titanesque, abracadrabrantesque, démultipliée par une synergie fraternelle propice à l’émergence de tout un tas de comportements parfois drolatiques, souvent super chiatiques, voire (quand même la vache) limite dramatiques.
D’abord la grosse mode dès le 4° jour des vacances (archives perso Facebook), ça a été de se mettre à pisser partout sans compter quand ça rate dans les cabinets : sur la terrasse, dans la piscine gonflable, la cabane, le piano, sur le mur du couloir, en visant le petit bout de lunette libre derrière les fesses de la frangine (qui hurle pendant ce temps parce qu’elle le vaut bien !!!), et pour finir carrément sur la jambe du frangin façon clébard sur un arbre.
A fond la déconne …
Pis un truc en entrainant un autre, bah ils se sont mis à cracher après. Sur les autres d’abord (cible favorite les cheveux), pis sur tout un tas de trucs dans la maison : portes, couloir, canapé, télé, …
Si c’est pas du gâchis d’avoir survécu aux couches pour manquer de vomir après s’être assise dans un molard …
Lever quotidien 7h, avec quelques rares exceptions à 8. Programme des journées béton.
A la carte : Yakapark, plage, centre aéré, pêche aux coques, fast-foods en tous genres, une glace ou 2 à Carnac-plage, manèges, chorégraphies et premier boss de Crash pour mon J2 sur la Wii (!!!), des heures à niquer le jardin, peinture, dessin, pâte à modeler et autres saloperies, plein de visites, tout ça toujours dans la plus grande intensité (of course).
Les siestes, terminées. C’est le moment ou y’avait le plus de bordel, j’ai arrêté.
Mais rien n’y fait. 22h, en les séparant (si la Grande ne s’en mêle pas), j’ai pas mieux. Et souvent ça ne s’arrête que quand il faut en tartiner un à l’Arnica après qu’il s’est bien ruiné sur le lit, les poutres ou la commode …
Heureusement, Papa a pu se rendre pas mal dispo cet été, après qu’on se soit permis une petite lobotomie passagère mais intense avec nos copains aux Vieilles Charrues, sans enfants ni contraintes, et accessoirement pendant qu’on y était sans douche, encore moins de shampooing, ni bien sur fer à lisser (le plus hard).
Juste SON boule à bouger de scène en scène, de son en son, de bar en bar, de resto en resto, de chiotte en chiotte (gros timing sur site), pour s’écraser comme une bouse (et à côté aussi, de ce qu’on a découvert en repliant la tente. Je pense pas que c’était une vache d’ailleurs…) dans sa tente ou y’a des fois déjà quelqu’un que tu connais vraiment pas (!!!!).
Bref, après quelques péripéties, plusieurs concerts de folie et autres gages bien-pourris-mais-j’ai-bien-ri (à l’année prochaine les gars les filles punaise !!!), on a du vite reprendre nos esprits.
Après quelques 96 heures passées enfermée à la maison avec les 3 pour cause de temps de merde, mamie était prête à plier les gaules (et on la comprend …). Petit compte rendu (ils n’écoutent RIEN !!!), repas prêt à cuire, et ZOU ! Plus de mamie ! :)
Le fait est que oui, ils n’écoutent rien. Ils s’en foutent. Ils s’en cognent. Ils s’en tapent le coquillard. Royal.
Je me plains pas. Je constate et je me rassure. Ok, ils NE sont pas hyperactifs, ils ont 4 et presque 7 ans, on va dire que c’est normal qu’ils aient besoin de s’occuper.
Mais là, j’ai des témoins (voire des victimes). Les copains (en + de mamie).
Ils hallucinent TOUS de les voir courir partout et déconner sans arrêt comme ça ...
Même notre poto de Suisse qui a rarement un mot plus haut que l’autre avec ses propres jumeaux (qui ne sont pourtant pas en reste non plus), il a fini la journée qu’il a passée à les garder avec Papa limite hystéro. Va monter une cabane aussi, quand pendant que tu cours après le gnome qui t’a piqué le marteau, l’autre te gaule les clous, alors que le 3° te fait coucou du toit de la même cabane …
Le souci là-dedans, c’est qu’ils se mettent en danger dans la plus grande joyeuseté.
Et ma Biju aussi, elle peut en témoigner, elle qui aura tout de même survécu à plusieurs journées (et nuits !) au sein de la meuuuuute, sans relâche, tout ça en se réveillant à 7h du mat malgré les boules Quiès et TOUJOURS dans la bonne humeur (la mienne bien sûr hum).
Elle était pas de trop, ma Biju, cet été … Entre quelques rares moments de répit, car il y en a tout de même eu, on a retrouvé J1 sur la route, alors qu’il faut escalader un muret et passer par un trou de souris du côté de chez les voisins pour y accéder. Ca fait un drôle d’effet devoir le gamin faire des grands signes en souriant depuis la route derrière le portail et qu’une voiture se pointe …
On a retrouvé J2 au sommet des placards du dressing de bon matin, il savait plus comment descend’.
Et puis la Grande a donné la bonne idée à tout le monde d’aller chercher des fraises dans leur jardin, aux voisins, en repassant par le fameux muret. (Paie ton image aussi … Faut que je leur en cause tiens d’ailleurs !!!).
Je saurai jamais qui a arraché 3 nouvelles touches de mon pc, ça gave (si y manque des a c’est normal au fait).
Même à nous deux, on a aussi réussi à les paumer au Mac Do. La magie de la dispersion en supériorité numérique…
Et avec ça, réponse à tout, quand par bonheur ils me font l’honneur de répondre et de pas se faire passer pour sourds. Manquerait presque plus que le « connasse » à la Bigard.
- « Mais tu pleures, qu’est-ce-qui t’est arrivé chéri ? ». « Bah j’suis tombé… » (….)
- « Tu vas lâcher ce balai oui, tu me saoules à me le trimballer partout !!!T’es amoureux ou quoi ? ». « Mais Maman, c’est pas une fille !!! » (…)
- « Bon, t’arrêtes de jouer avec la bouffe là maintenant, sinon tu vas aller manger tout seul dans le couloir ! ». « Mais Maman ! Y’a pas de table dans le couloir !!! » (….)
- « Mais ! Il faut que tu t’essuies sous les bras après le bain. Tu vas finir par avoir des champignons sinon ! » (oui, j’aime bien leur faire peur parfois aussi). « Bah et alors ! Si j’ai envie ! » (….)
Spéciale dédicace à toi donc ma copine, mes bras, mes jambes et mon cerveau ( !!!) supplémentaires, qui m’ont aidée à les trimballer, à les nourrir, à leur répondre et à les supporter un peu partout. Bravo à toi et encore merci …
Bon, en plus on a bien ri, avec ma Biju. Je la revois sur le parking pour la première fois au volant de ma voiture, une boite automatique, après son troisième calage en marche arrière le temps de sortir de la place, ma Grande et mon J2 avec de grands yeux bien ouverts sur la banquette arrière … (mais keskelle fout ?)
« T’inquiètes, je gère !!! », qu’elle me disait !
Puis je me revois lui courant après quelques à-coups vers la sortie, avant qu’elle ne se lance définitivement sur la route vers la maison pour ne pas laisser crever les surgelés du coffre le temps de la visite imprévue chez le doc de mon J1.
Moi, SUPER détendue: « t’es sure einh ?! paske la boite auto faut connaitre un peu et oublier ton pied gauche surtout ! On s’en fout des surgelés si tu te sens pas einh ! ».
Ma Biju : « ouais ouais c’est bon ça va le faire ! »
La dernière vision qu’il me reste et qui me fait (maintenant) hurler de rire, c’est son dernier mouvement de bras qui confirmait le « c’est bon ça va le faire », puis les mouvements de balancier de mes enfants un coup en avant, un coup en arrière au gré des accélérations et des freinages de ma Biju, avant de disparaitre derrière le pâté de maison…
En fait, à ce moment là, j’ai paniqué juste un ptit peu … ! Ca n’a pas duré longtemps. A peine 5 mns plus tard, téléphone.
Ma Biju : « Bon, y’a pas un parc ou un truc pour les occuper là dans ton bled ? Je suis garée euh … bah là là, comme j’ai pu, dans l’allée de garage d’un papi, en train de lui expliquer que j’en ai RIEN A FOUTRE, mais qu’il est HORS DE QUESTION que je rebouge la bagnole de là, que c’est pas la mienne ni mes gosses d’ailleurs ! Je fais quoi ?» :)
Traumatisée par la boite automatique ma pov’ copine… Trop la trouille avec mes enfants pour le coup TRES silencieux, là, derrière …
Mythique. Elle a du se recogner une demie heure de marche pour revenir sur ses pas sous le cagnard avec un nain crevé à chaque bout de bras, tout ça pour se pointer juste au moment où Papa appelé dans la panique arrivait en trombe pour nous redéposer à la voiture, et où je sortais du rendez-vous pour en conclure que « finalement t’aurais attendu là c’était pareil »...
Re-papotte dans la cour du papi (« Ah bah alors c’est vous la bretonne ???! ), qui c’est clair n’a toujours pas saisi ce qu’on foutait dans sa cour de l’autre coté de la route alors qu’il y avait trois places de parking libre en face (du bon coté de la circulation vers chez moi… ! LOL ). L’aventure d'une année!!! :)
Pour couronner le tout, maintenant mon J2 la prend pour une handicapée du volant. Quelques jours après, il est monté en pression sur le parking du clown alors que ma Biju mettait la clé dans le contact pour mettre un peu d’air : « Mais Maman !!!!!!!!! Titine elle peut pas conduire not’ voiture !!! Elle sait pas !!! ». Allez, prends ça dans la tronche.
Ca et la baie vitrée de la terrasse tiens, comme ça c’est fait. Ca aura pas suffi à J2 de te chambrer sur ta conduite, il aura en plus fallu qu’il dise à tous ceux qui voulaient bien l’entendre que « Stef elle s’est foutue la gueule dans la viiiiiiiiitreeeeee !!! »…
Einh qu’ils sont ingrats ma Biju !!! Ils ont réussi à t’avoir, toi aussi … Toi d’ordinaire si vive et pétillante, tu auras passé les 2 derniers soirs de ton séjour à regarder un film du début derrière tes paupières …
[En revanche je n’aurai pas non plus l’ingratitude d’oublier qu’en plus des journées avec les enfants, on a quand même réussi à faire de bons gros travaux manuels, du déménagement à la peinture en passant par le ponçage, et plus que bien avancé la transformation de cette saloperie de pièce à bordel en bureau, et ça c’est TOP ! MERCI !!!!! ]
Bon, la méga histoire de l’été revient définitivement à mon J2, que j’ai retrouvé … sur le toit …
Le toit où l’habitude de balancer toutes sortes de jouets devrait à partir de maintenant cesser pour de bon (ou alors je comprends rien…).
Pour les récupérer (je lui avais demandé de ranger le bazar à l’étage avant le bain), il avait déplacé le bureau de sa sœur, l’avait escaladé, et il avait basculé sur la pente modérée de l’extension.
En le voyant de prime abord ma panique était modérée aussi. Je pensais qu’il me suffirait de l’attraper pour le remonter dans le calme. Sauf que.
Au moment où je me suis penchée pour l’attraper, j’ai vu qu’un de ses orteils était littéralement planté dans un des clous des tuiles. Empalé.
Impossible de le tirer vers moi sous peine de tout arracher. Et merde. Putain de merde…
Je me penche davantage. Tends un bras vers son pied pour tenter de le décrocher, et l’agrippe de l’autre pour le retenir. Plus de prise vers la chambre, juste le poids de mon corps vers l’intérieur,les pieds en lévitation au dessus de la moquette rose de la chambre de ma Grande, puis ce con de velux qui se referme sur mon dos. Je glisse.
Et LA, je panique. Je nous vois partir et nous imagine déjà dans la pente déchiquetés par les clous, lui vers l’arrière, moi la tête la première. C’est la merde…
Dans un sursaut de panique, mon J2 libère son pied d’un coup sec, je pèse des dernières forces qu’il me reste de tout mon poids vers l’arrière en reprenant une prise de la main gauche sur le rebord du velux. Dans l’énergie du désespoir, je me rétablis et le remonte aussi sec.
La trouille de ma vie. 30 mns limite en état de choc, le temps que Papa rentre du boulot et arrive à le soigner malgré les cris qu’arrachaient à mon bébé la désormais énorme faille qui séparait son orteil en deux limbes de chair. Tout ce que j’ai réussi à faire, c’est à le serrer dans mes bras comme une autiste en lui compressant la plaie.
Et une tournée générale de cauchemars la semaine suivante pour toute la tribu - y compris moi qui pourrait dès lors écrire un ouvrage intitulé « les 10 000 façons d’imaginer la mort horrible de son enfant » - plus marqués à la suite des événements qu’il ne pouvait y paraitre sur le moment.
Et avec tout ça, bah les vacances, elles étaient pas encore finies…
Plus exactement, elles allaient commencer le lendemain de « l’incident ». Même si on a vu du monde tout l’été, du Luxembourg, de Panam, de Suisse, des 4 coins de la Bretagne (biz à vous tous, encore !!!), pour eux les vacances ça voulait dire juste « partir ». Faire les valises et monter dans la bagnole direction n’importe où.
Pour nous, ça voulait dire (entre autre parce que c’était aussi bien cool quand même) l’angoisse continue au camping, à 2h de la maison dans mon mobil home …
Je résume einh (je sais vous trouvez ça long mais je viens pas souvent ! :) ) :
ma blonde se barre toutes les 5mns avec plein de « minute made copines » dont elle est incapable de retenir un prénom (traçabilité zéro) ; mon J1 manque de passer par la fenêtre après l’avoir poussée trop fort pour l’ouvrir et se balafre le bide (c’est assez haut, un mobil home, pis c’est sur des cales béton, sous la fenêtre, on a eu chaud encore…) ; mon J2 pas démonté par son orteil déchiqueté, qui à force de sauter sur notre lit a réussi à « se foutre le mur dans la gueule » (Stef t’es vengée… ) ; des heures d’angoisse à les voir monter l’escalier en carrelage pour les toboggans et à les voir descendre en courant dedans (« on a pas eu de mentons einh cette année !», qu’y se félicitaient les sauveteurs); une disparition de jumeaux le temps de faire la vaisselle (ils étaient partis à l’aire de jeux, devant l’entrée du camping, trankilou koi) ; un J2 pas encore assez fatigué par une journée de piscine qui m’a déballée toutes les valises pour se trouver un slip, un short, un tshirt, un pull et des chaussettes avant de s’endormir avec ; encore le même pour une tête coincée dans des barres d’escaliers du bar ; pour finir J1 qui craque en plein centre ville et ne prend pas la peine de demander les toilettes, pile au moment ou je le prends dans les bras ...
Pour conclure l’épisode du camping, et pour faire perdurer la tradition de chaque déplacement bestial, je tiens particulièrement à remercier les maîtres nageurs qui, même s’ils n’ont pas eu trop le choix, les ont laissés faire du toboggan alors qu’ils n’avaient pas la taille du bonhomme en carton réglementaire, tout ça pour se cogner des heures de discussion et de négociations ardues avec mes gars quant aux façons de descendre le toboggan (tête en avant non ? bon sur les dos alors ? et sur le dos et la tête en avant ? non plus ? »).
Une belle récompense aussi de nous avoir gratifiés de leur plus grande compassion avant notre départ, puisqu’eux-mêmes connaissaient par cœur les prénoms des jujus au, … disons 3° jour, et ne se tracassaient plus de les punir dans la pataugeoire… Un moment fort (et speed), la piscine …
Je tiens aussi comme toujours à présenter quelques excuses, comme à nos proches voisins, qui ne nous ont d’ailleurs pas trop parlés après le 1er contact initié par J2 : « C’est qui cui là ? Et bah bonjour M. Lilo ! ( ???) Pas lui ? Alors c’est qui le gros ? ».
Il ne savait pas ce qu’il disait.
Pour le bruit on a fait ce qu’on a pu, ni plus ni moins … J’espère que les parties de foot de pommes de pin et n’auront pas trop bousillé de bagnoles. Pardon à tous.
VOILA !
C’était bien. C’était long, et court aussi, en fait. Mais bizarrement, bien surtout.
Si j’ai attaqué cette rentrée sereine et avec cette petite bouffée de chaleur et d’amour pour ma tribu au fond du cœur, c’est que c’était bien, forcément. Il n’y a rien à en dire d’ailleurs, de cette rentrée, tellement c’était simple.
Plus que jamais je me suis sentie mère et utile à mes enfants, pour les avoir choyés, occupés, voire une fois (pour le coup) « sauvés ». Papa a fait un super relais. Faut dire qu’on trouve plus facile de se mettre d’accord sur l’éducation (on ne met pas ses doigts dans son nez, on ne pète pas à table, et évidemment on ne remonte pas sur le toit, MEME AVEC DES CHAUSSURES, …), que sur qui se lève cette nuit et se cogne les changes et les bibs.
Et puis nos amis nous ont rassurés. C’est un peu normal qu’on gueule (…), et même, il ne faut surtout pas qu’on lâche (voir l’article « Parents : trouver la juste autorité » du « Psychologies » de septembre. Il fait du bien).
Tous nous disent une chose qui me touche, en dehors du fait que les chiens ne font pas des chats (…) c’est qu’ils sont visiblement heureux, épanouis, sociables et ouverts, bref équilibrés (si si y parait…).
De l’autoritarisme à l’autorité … je vais mieux, beaucoup mieux.
Il faut maintenant que j’apprenne à cohabiter ad vitam eternam avec l’Angoisse, celle de la mère, de la louve, pour ses petits, pour lesquels mes sentiments chaloupent de l’amour fou à l’impression d’avoir enfanté les lapins crétins … mais ce qui est pris n’est plus à prendre, et si fous que soient les moments, je chéris chacun d’eux car ils nous construisent une histoire qui commence à prendre tout sons sens (quel qu'il soit) …. Et que tout ça, ça passe super vite.
Fleur bleue? Ouais, si je veux …
La Gaf, mère pas si nulle (mais bloggeuse à chier!).
« This is the life », parce que voilà, une musique de road movie, c'est ça que ça m'inspire ! … (Two Door Cinema Club. Souvenir des Charrues, mon coup de cœur de l’été)